L'INDÉPENDANT.com
Hier
avait lieu la deuxième soirée du festival annuel de Lagrasse . Trois
concerts chargés d'émotions musicales qui ont réuni tous les âges
autour d'une programmation éclectique. Retour sur une soirée forte en
décibels.
E ntre bonne humeur, convivialité et programmation décapante, le dixième festival des Abracadagrasses a tenu parole.
La politique du festival est la principale raison de cette réussite. La
volonté de mélanger les genres pour "ouvrir les gens à la fête", voilà
le mot d'ordre principal de Mika et sa bande de copains de
l'association "Artkissonn", organisatrice de l'événement. "Notre but
n'est pas, à terme, de créer un énorme festival qui fait se déplacer
des foules immenses, mais plutôt de rester à taille humaine, de créer
une réelle fête, telle que nous aimerions la vivre".
Et avec une programmation comme celle de ce samedi soir, aucun doute l'objectif est atteint.
En première partie de soirée, c'est le "gang le plus actif de la scène
parisienne" qui ouvrait les festivités. Dès les premières notes de
"Ocho y Media", on sait que le son ne triche pas, et rapidement
l'ambiance monte, sur des accents toniques de salsa et de ska, bref un
véritable concentré d'énergie que nous raconte Claud ia, chanteuse du
groupe : "Notre but est toujours d'embarquer les gens dans la
danse, quelle qu'elle soit, pour qu'ils s'amusent et repartent heureux,
ce soir on s'est fait plaisir".
Monte ensuite sur scène "Takana
Zion" entouré de ses musiciens. Entre un son reggae et ragga avec des
arrangements très actuels, le groupe fait vibrer la halle de Lagrasse.
Performance vocale admirable et prestation scénique intense, le reggae
Guinéen de "Takana Zion" a frappé fort et marqué les esprits par son
passage.
"Une agréable surp rise !" Voilà comment la DJ
"Missill" nous raconte son concert de fin de soirée à Lagrasse. Car
après plusieurs dates à Tokyo, Berlin ou encore San Francisco,
l'exercice pouvait paraître complexe. Mais "Missill" à plus d'une arme
sur ses platines et le décor est planté dès la première note.
La
folle énergie se libère et la magie fait son oeuvre, à grands coups de
basses destructrices et de décibels ravageurs. Le dancefloor est donc
en flamme jusqu'à la dernière minute, un final sous forme de montée en
puissance, jusqu'à l'implosion.
"Je suis une fille du coin,
c'est aussi pour cela que j'étais présente ce soir, l'ambiance était
bonne, le tout dans un super cadre".
Le concert terminé, nous
quittons le site la tête pleine de superbes images et le coeur empli de
joie. Messieurs et Mesdames les artistes : chapeau bas... Benjamin
Seyer