Venezuela (2ème jour : La Guaira)
Premier concert de la Ocho dans le cadre du 3ème festival international de salsa du Venezuela !
Ca se passe sur le port de La Guaira (Terraza del P.L.C.), dans un décor assez incroyable de containers, avec la mer d'un côté et la ville de l'autre...C'est la première fois qu'un concert est organisé dans cet endroit assez surréaliste, d'ailleurs un speaker armé d'un mégaphone, informe toute la ville en beuglant depuis la plate forme où est installée la scène : il appelle tous les quartiers de la ville un par un (on a bien aimé Guili Guili).
Le matin, en attendant la balance, nos amis ont la bonne idée d'emmener la Ocho à la plage. Visiblement ils ont choisi une plage déserte, on ne sait pas si c'est pour des raisons de sécurité ou si c'est à cause de nos dégaines.
puis retour au port pour la balance, les minibus des autres groupes sont déjà là :
Dès le début de la soirée, la Voz et le Canari se font happer par les medias...mais ils adooooorent ça...
La Voz adooooore la sécurité :
Le premier groupe à attaquer dès 20h est Agua de Luna, un groupe de fusion jazz-salsa vénézuelien dirigé par Edwin Arellano :
et c'est ensuite le tour de la Ocho, premier concert sur le sol sud américain !!! on joue dans l'ordre A la hora, Mi Ritmo, Pesadilla et Adrenalina . Le public de la Guaira, pas forcément habitué à la fusion salsa-ska, tapera des mains sur Adrenalina et nous gratifiera même de "Otra ! Otra !" à la fin, mais timing oblige, hors de question de faire un rappel...ça sera donc pour la prochaine fois....
et juste après nous, joue un orchestre mythique El Sexteto Juventud, orchestre né en 1962 dans le quartier populaire 23 de Enero (Caracas) où se tiendra le concert de demain....
suivis de La Conmocion, nos amis de Bogota (et principaux clients du stand Ocho !) :
et arrivent enfin nos chouchous : Truco y Zaperoko ! Pour ceux qui ne connaissent pas déjà, c'est de la dynamite arrivée directement de Porto Rico, un orchestre de 15 musiciens fusionnant plena traditionnelle (avec panderos) et salsa moderne/songo ! Un mélange totalement enthousiasmant, avec une énergie qui rappelle les Van Van de la grande époque, mais en version boricua...
est ce la peine de dire que les ochoseras ont toutes flashé sur le chanteur ?
La soirée se terminera en beauté par le concert d'Alfredo Naranjo y su Guajeo (Venezuela), qu'on n'a pas vu pour cause de retour à Caracas, mais qui promettait bien (Alfredo est vibraphoniste et présentait un hommage à Joe Cuba).
Le tromboniste de T&Z s'appelait (aussi) Tonio... c'est un sacré lascar, le voici d'ailleurs avec la zeuvo :